Obrigado, Eduardo Bento, por teres trazido para o blog a informação e apreciação sobre a conferência do Frei Bento Domingues. Tive o privilégio (e talvez algum proveito) de frequentar durante dois anos , em Fátima os seus cursos de Teologia. Sempre tive muita admiração pelos dois Bentos, o Domingues e o Eduardo. Têm várias qualidades em comum: antes de mais uma grande inteligência. Segue uma tolerância a toda a prova: estão convencidos que aprendemos e vamos mais longe graças às diferenças... Também aceitam dificilmente que lhes imponham regras ou dogmas impedindo-os de reflectir e analizar. Não são do estilo de engolir sem mastigar e ruminar. Pensei que o nome podia ter contribuido para forjar estas personalidades e é por isso que o me filho mais velho se chama Benoït = Bento. Apesar de tudo o que precede, não é o Eduardo mas o Bernardo e o Espirito Santo, que muitos conhecemos, que são irmãos do frei Bento. Continuo a ler com grande pazer tudo o que o frei Bento escreve sobretudo as suas crónicas no Público. Escreveu pelo menos duas sobre o (não) lugar das mulheres na Igreja:
-O cristianismo é uma invenção das mulheres 16 12 2007
-O ministério da pirâmide 31 05 09 que conclui com a frase seguinte:
“Quem pode o mais também pode o menos, isto é, se as mulheres podem ser cristãs, também poderão ser chamadas, ao mesmo título que os homens, a exercer qualquer ministério ordenado ou não, dentro da Igreja. Nem Deus nem Cristo fazem acepção de pessoas”.
Penso sinceramente que um dia a hierarquia da Igreja Católica vai ser condenada por descriminação e misoginía. A Michelin foi condenada há alguns anos por descriminação só por ter publicado um anúncio onde dizia: precisamos de homens jovens para postos de responsabilidade...
A minha mulher que é bem mais moderada que eu gostou imenso da da primeira crónica que citei e fez na época uma tradução muito livre para as suas colegas de quem os maridos são diáconos. Com a sua autorização proponho-a para este blog.
Um Abraço para todos, Fernando.
Le Christ prend les femmes au sérieux ….
Que fait l’Église ?
Femmes, parfum de l’Eglise ?
Depuis longtemps je pense que sans les femmes, l’Eglise n’aurait jamais existé. Est-ce vraiment très audacieux de le penser et de le dire ? Avec Fernando nous en avons souvent parlé (j’ai l’aval d’un diacre !) et il est évident pour moi que dans les 4 Evangiles, qui sont le fondement incontestable de notre foi, la femme a souvent la première place. J’ai eu envie de partager avec vous, ces quelques réflexions inspirées par une chronique d’un théologien dominicain portugais, frère Bento Domingues.
Je prends quelques exemples :
Je commence, évidemment, par Marie. La « petite servante du Seigneur » a dit « oui » à la mission qui lui est confiée afin que le Fils de Dieu puisse prendre chair dans notre humanité. Sans Marie, pas de christianisme, pas d’Eglise.
Puis la place de femmes « plus ordinaires » qui ont joué un rôle essentiel :
St Luc (7,36-50) relate l’épisode de Jésus invité chez un pharisien. Alors qu’il se met à table, arrive une femme de la ville, une pécheresse, non conviée bien évidemment. Elle apporte un vase précieux plein de parfum et, tout en pleurs, elle se tient derrière Jésus, à ses pieds, et ses larmes mouillent les pieds de Jésus. Elle les essuie avec ses cheveux, les couvre de baisers et y verse le parfum. Le pharisien se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse ». Et Jésus s’arrange pour prouver que le fautif n’est pas la femme mais le pharisien car un pur et grand amour transformait cette femme.
Ensuite, (Lc 8,1-3) Jésus passe de villes en villages proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les douze l’accompagnent ainsi que des femmes peu recommandables qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine, qui avait été libérée de 7 démons, Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne et beaucoup d’autres qui les aidaient de leurs ressources.
C’est encore St Luc qui met en opposition Marthe et Marie. (10,38-42) Jésus nous dit clairement que la femme n’est pas condamnée à être seulement une bonne maîtresse de maison.
Dans Mt 19,1-12, Jésus prend la défense de la femme exposée à l’arbitraire des maris. Les pharisiens lui demandent : « Est-il possible de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » Et Jésus reprend les paroles de la Genèse : « Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu9 9un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Les pharisiens répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la séparation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de votre endurcissement que Moïse vous a concédé de renvoyer vos femmes, mais au commencement il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – pour en épouser une autre, il est adultère ».
Dans l’Evangile de Jean (4,5-42), c’est une Samaritaine, une hérétique, avec une vie matrimoniale peu exemplaire, qui fait la découverte d’un Juif étonnant qui lui dit, sans la connaître, qu’elle a eu 5 maris et que l’homme avec qui elle vit n’est pas son mari. Abasourdie, elle répond : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète ». Jésus lui révèle le culte universel en esprit et vérité « : « Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer ». La femme, laissant là sa cruche, revient à la ville et dit aux gens :&n bsp;
« Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville et se dirigèrent vers Jésus.
Plus loin, Jean nous dit : «Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait ».
La Samaritaine cumule deux « handicaps » : elle est une femme, de plus elle est pécheresse et malgré cela elle arrive, avec cette foi naissante mais combien convaincante, à attirer ces gens vers Jésus, et ils crurent grâce à elle.
Nous ne saurons jamais ce que Jésus a écrit sur le sable (Jn 8,1-11) mais nous savons qu’il a sauvé d’une mort atro ce une femme ayant commis l’adultère. Elle allait être lapidée par … des hommes ayant sûrement commis eux-mêmes l’adultère. Jésus dérange, bouleverse les données, transgresse la loi, change les habitudes ancestrales. Il fait preuve une fois de plus de compassion et de miséricorde : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pêche plus ».
Dans l’Evangile de Marc, devant leur Maître crucifié, les douze sont arrivés à la conclusion
que tout était fini. On les avait trompés. « Ils s’affligeaient et pleuraient ». Deux disciples désertaient déjà Jérusalem et partaient vers Emmaüs.
Mais bien au contraire, les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus se sont maintenues fidèles pendant la crucifixion, la mise au tombeau et se sont préparées pour les derniers hommages (Lc 23,55-56)
C’est devant le tombeau qu’elles ont ent endu : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité ». Elles ont couru pour annoncer l’évènement aux onze « mais ces propos leur semblaient délirants et ils ne les croyaient pas » Lc 24,1-11
L’Evangile de Jean nous transmet une histoire étonnante centrée sur cette même femme dont Jésus avait expulsé 7 démons : Marie de Magdala. Elle cherche Jésus et le Maître ressuscité la cherche également. Ils se rencontrent et elle est investie d’une mission par le Christ : «Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Marie-Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur et voilà ce qu’il m’a dit ».
A une époque et dans une culture où les femmes avaient une situation d’inconfort au niveau familial, social et politique, Jésus s’est toujours montré leur défenseur, même de celles qui étaient au ban de la société. Finalement, c’est la foi des femmes qui a résisté à la nuit de la crucifixion, de la mort, de la s=C 3pulture et qui a reçu en cadeau la certitude de la résurrection.Si ce sont les femmes qui les premières ont témoigné que le Christ était vivant pour toujours, si c’est le Christ qui les a chargées d’évangéliser les Apôtres et si elles ont préparé avec eux la Pentecôte (Ac 1,14), nous devons leur attribuer la naissance du christianisme et de l’Eglise.
J’ai volontairement commencé cette réflexion par Marie, et je termine avec elle. C’est donc à une femme qu’il a été demandé d’entrer dans l’histoire de l’humanité, pour que Dieu devienne l’un de nous. St Luc (1,34) nous dit que l’Esprit de Pentecôte était déjà présent en Marie dès le début de l’aventure : « l’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre »
Si nous tenons compte de cette situation de la femme dans la culture juive dont est issu Jésus, nous sommes devant une miraculeuse innovation que les textes n’ont pas pu occulter.
Par contre, l’évolution de l’Eglise (qui pourtant a 20 siècles d’existence) et la place de la femme en son sein, c’est une autre histoire ! Même si de nombreuses portes nous restent solidement vérouillées, ( on est même revenu sur le ministère du diaconat) nous sommes bien là, avec notre foi, nos deux mains, notre cœur, notre enthousiasme, notre détermination.. Nous avons notre place à tenir. Je termine avec une pointe d’humour en disant : actuellement, notre rôle consisterait-il uniquement à verser du parfum précieux sur les pieds de Jésus ? En attendant… versons-le et parfumons l’Eglise. Ne dit-on pas que la sainteté a une odeur
Le Christ prend les femmes au sérieux ….
Que fait l’Église ?
Femmes, parfum de l’Eglise ?
Depuis longtemps je pense que sans les femmes, l’Eglise n’aurait jamais existé. Est-ce vraiment très audacieux de le penser et de le dire ? Avec Fernando nous en avons souvent parlé (j’ai l’aval d’un diacre !) et il est évident pour moi que dans les 4 Evangiles, qui sont le fondement incontestable de notre foi, la femme a souvent la première place. J’ai eu envie de partager avec vous, ces quelques réflexions inspirées par une chronique d’un théologien dominicain portugais, frère Bento Domingues.
Je prends quelques exemples :
Je commence, évidemment, par Marie. La « petite servante du Seigneur » a dit « oui » à la mission qui lui est confiée afin que le Fils de Dieu puisse prendre chair dans notre humanité. Sans Marie, pas de christianisme, pas d’Eglise.
Puis la place de femmes « plus ordinaires » qui ont joué un rôle essentiel :
St Luc (7,36-50) relate l’épisode de Jésus invité chez un pharisien. Alors qu’il se met à table, arrive une femme de la ville, une pécheresse, non conviée bien évidemment. Elle apporte un vase précieux plein de parfum et, tout en pleurs, elle se tient derrière Jésus, à ses pieds, et ses larmes mouillent les pieds de Jésus. Elle les essuie avec ses cheveux, les couvre de baisers et y verse le parfum. Le pharisien se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse ». Et Jésus s’arrange pour prouver que le fautif n’est pas la femme mais le pharisien car un pur et grand amour transformait cette femme.
Ensuite, (Lc 8,1-3) Jésus passe de villes en villages proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les douze l’accompagnent ainsi que des femmes peu recommandables qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine, qui avait été libérée de 7 démons, Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne et beaucoup d’autres qui les aidaient de leurs ressources.
C’est encore St Luc qui met en opposition Marthe et Marie. (10,38-42) Jésus nous dit clairement que la femme n’est pas condamnée à être seulement une bonne maîtresse de maison.
Dans Mt 19,1-12, Jésus prend la défense de la femme exposée à l’arbitraire des maris. Les pharisiens lui demandent : « Est-il possible de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? » Et Jésus reprend les paroles de la Genèse : « Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu9 9un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ». Les pharisiens répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la séparation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de votre endurcissement que Moïse vous a concédé de renvoyer vos femmes, mais au commencement il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – pour en épouser une autre, il est adultère ».
Dans l’Evangile de Jean (4,5-42), c’est une Samaritaine, une hérétique, avec une vie matrimoniale peu exemplaire, qui fait la découverte d’un Juif étonnant qui lui dit, sans la connaître, qu’elle a eu 5 maris et que l’homme avec qui elle vit n’est pas son mari. Abasourdie, elle répond : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète ». Jésus lui révèle le culte universel en esprit et vérité « : « Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer ». La femme, laissant là sa cruche, revient à la ville et dit aux gens :&n bsp;
« Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville et se dirigèrent vers Jésus.
Plus loin, Jean nous dit : «Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait ».
La Samaritaine cumule deux « handicaps » : elle est une femme, de plus elle est pécheresse et malgré cela elle arrive, avec cette foi naissante mais combien convaincante, à attirer ces gens vers Jésus, et ils crurent grâce à elle.
Nous ne saurons jamais ce que Jésus a écrit sur le sable (Jn 8,1-11) mais nous savons qu’il a sauvé d’une mort atro ce une femme ayant commis l’adultère. Elle allait être lapidée par … des hommes ayant sûrement commis eux-mêmes l’adultère. Jésus dérange, bouleverse les données, transgresse la loi, change les habitudes ancestrales. Il fait preuve une fois de plus de compassion et de miséricorde : « Moi non plus je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pêche plus ».
Dans l’Evangile de Marc, devant leur Maître crucifié, les douze sont arrivés à la conclusion
que tout était fini. On les avait trompés. « Ils s’affligeaient et pleuraient ». Deux disciples désertaient déjà Jérusalem et partaient vers Emmaüs.
Mais bien au contraire, les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus se sont maintenues fidèles pendant la crucifixion, la mise au tombeau et se sont préparées pour les derniers hommages (Lc 23,55-56)
C’est devant le tombeau qu’elles ont ent endu : « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité ». Elles ont couru pour annoncer l’évènement aux onze « mais ces propos leur semblaient délirants et ils ne les croyaient pas » Lc 24,1-11
L’Evangile de Jean nous transmet une histoire étonnante centrée sur cette même femme dont Jésus avait expulsé 7 démons : Marie de Magdala. Elle cherche Jésus et le Maître ressuscité la cherche également. Ils se rencontrent et elle est investie d’une mission par le Christ : «Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Marie-Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur et voilà ce qu’il m’a dit ».
A une époque et dans une culture où les femmes avaient une situation d’inconfort au niveau familial, social et politique, Jésus s’est toujours montré leur défenseur, même de celles qui étaient au ban de la société. Finalement, c’est la foi des femmes qui a résisté à la nuit de la crucifixion, de la mort, de la s=C 3pulture et qui a reçu en cadeau la certitude de la résurrection.Si ce sont les femmes qui les premières ont témoigné que le Christ était vivant pour toujours, si c’est le Christ qui les a chargées d’évangéliser les Apôtres et si elles ont préparé avec eux la Pentecôte (Ac 1,14), nous devons leur attribuer la naissance du christianisme et de l’Eglise.
J’ai volontairement commencé cette réflexion par Marie, et je termine avec elle. C’est donc à une femme qu’il a été demandé d’entrer dans l’histoire de l’humanité, pour que Dieu devienne l’un de nous. St Luc (1,34) nous dit que l’Esprit de Pentecôte était déjà présent en Marie dès le début de l’aventure : « l’Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre »
Si nous tenons compte de cette situation de la femme dans la culture juive dont est issu Jésus, nous sommes devant une miraculeuse innovation que les textes n’ont pas pu occulter.
Par contre, l’évolution de l’Eglise (qui pourtant a 20 siècles d’existence) et la place de la femme en son sein, c’est une autre histoire ! Même si de nombreuses portes nous restent solidement vérouillées, ( on est même revenu sur le ministère du diaconat) nous sommes bien là, avec notre foi, nos deux mains, notre cœur, notre enthousiasme, notre détermination.. Nous avons notre place à tenir. Je termine avec une pointe d’humour en disant : actuellement, notre rôle consisterait-il uniquement à verser du parfum précieux sur les pieds de Jésus ? En attendant… versons-le et parfumons l’Eglise. Ne dit-on pas que la sainteté a une odeur
35 comentários:
Sobre uma ideia do frei Bento Domingues, a Geneviève Vaz elabora um belo texto percorrendo o Evangelho e mostrando-nos a visão de Jesus acerca das mulheres. Além de completar o texto original, dá-nos a perspectiva do lado da mulher, ou seja, do ponto de vista das protagonistas. Saúdo a Geneviéve, que mais uma vez nos honra com a elevada reflexão a que já nos habituou, sendo aliás a única mulher participante neste blog, até ao momento. Aproveito o ensejo para repetir o agradecimento pelos dias maravilhosos que nos proporcionou na vossa casa de Royat.
A. Alexandrino
O frei Bento também disse que
«...(a) o sacerdócio comum dos fiéis e o
(b) sacerdócio ministerial ou hierárquico,
apesar de diferirem entre si essencialmente e não apenas em grau, ordenam-se um para o outro mutuamente;...
Ao dizer "sacerdócio comum", poderia supor-se que a diferença essencial corre a favor do chamado "sacerdócio ministerial ou hierárquico".
Erro grosseiro...
Na altura do Concílio (Vaticano II), não foi possível chegar a acordo para que "sacerdócio" ficasse como
próprio de Cristo e de todos os fiéis, como vem no Novo Testamento.
O consenso possível foi o da justaposição de duas Escolas.
...»
Isto é sofisticado e, na minha opinião, é próprio de uma mente brilhante que aposta em deixar qualquer coisa de divino ao alcance dos humanos. Deus, ou algum Deus, nunca deve ter feito melhor que isto em toda a história do quotidiano.
São mais que muitos os juristas leitores deste blogue, alguns como participantes em comentários e artigos. A Geneviève e o Fernando, em continuação de Eduardo Bento e outros, alguns como silenciosos, acabam de lhes dar uma ideia bem estruturada para avançarem numa direcção para que tenham tempo e motivação:
"...um dia a hierarquia da Igreja Católica vai ser condenada por discriminação e misoginia. A Michelin foi condenada há alguns anos por...ter publicado um anúncio onde dizia: precisamos de homens jovens para postos de responsabilidade..."
Da Geneviève conheço alguns belos poemas. A sua poesia é de uma qualidade impar, tanto pelo contúdo como pela forma. Eu classifico-a de lirismo religioso. Agora a Geneviève,a partir de um texto do frei Bento, centra-nos num tema tão actual como é o do papel da mulher na igreja. E esta igreja pagará caro, já está a pagar, a sua cegueira.
Eduardo Bento
A Geneviève é francesa e, de certo modo, sucessora da arte imortalizada pelos trovadores do Sul de França, com ou sem conhecimento directo das suas obras de lirismo religioso e amoroso que também atingiu um nível muito elevado, senão ainda mais elevado, em Portugal nas vésperas de Gil Vicente e talvez até no Auto de Mofina Mendes. E.B. acaba por estar assim a salientar que a Geneviève tém raizes e, como tal, se exprime em profundidade em relação ao que quer dizer, no contexto que foi identificado pelo Fernando. Deste modo, é a todos os referidos que fico a dever a oportunidade para relembrar o contexto de certos meses de 1969/1970 em que, durante 3 horas por semana, estudei um pouco da literatura medieval portuguesa e francesa.
(eu disse medieval, para fins de datar na história, não para fazer insinuações. Fui claro?)
Tenho saudades do tempo em que as mulheres aspiravam somente a alindar os templos ou a dar catequese. Ministério sacerdotal para elas? E guardariam o segredo da confissão? A sua voz tem qualidade substancial para transformar o pão e o vinho no corpo do Senhor?
Foi através de Eva e não de Adão que a Antiquíssima Serpente entrou na História...
Deixo aqui algumas dúvidas (inoportunas para alguns).
António da Purificação
Uma vez que Ezequiel Vintém sustenta que António da Purificação é uma figura de ficção que, na minha opinião sairia directamente de um certo catecismo, o que não faz grande diferença para a apreciação, convido ambos para o guião de um conto que nunca será escrito:
Uma senhora de engenho, chamada EVA, oferece um doce a um dos seus convidados, chamado António da Purificação, julgador assente no blogue Criar Laços.
A partir daí gera-se, à mesa, emprestada por Eduardo Bento, uma discussão sobre quem é mais curioso - um homem, como Fernando Faz ou uma mulher, como Geneviève.
A situação acaba por fazer evoluir a história entre a criação divina e a relação de Adão e Eva com as suas previstas, mas nunca confirmadas expulsões do Paraíso, uma vez que continuam felizes, com os seus filhos, netos e ouvintes em Clermond Ferrand e junto dos seus leitores do Criar Laços.
P.S.
Espero que o Fernando e a Geneviève gostem do meu comentário ficcionado e que o António da Purificação não se sinta demasiado atingido.
Por outro lado, para quem precisa de saber que o Livro do "Génesis é apenas o preâmbulo do livro Bíblia" (Bíblia em grego significa "Livros", o que aqui se aplica à letra, porque inclui muitos)
Agora. ("Now, Then")
Porquê uma maçã apetitosa e tentadora?
Porquê uma mulher a tentar um homem?
Porquê uma serpente a envenenar a mulher?
É um conjunto estranho e sensual...
Principalmente se encontrarmos a forma curiosamente fálica da serpente, se quisermos pensar nas associações pecaminosas que se fazem desde sempre ao sexo, se percebermos a pureza de uma maçã, trincada por um prazer demasiado tentador...
Alusões sexuais desde sempre, tentações carnais seculares, a facilidade com que as mulheres caiem em tentação e arrastam os homens....
O passado, estranhamente, mostra-nos este domínio da sexualidade feminina tentando a fraqueza masculina...
A queda dos homens numa atracção fácil e carnal mas desculpabilizada.
O pecado original, como culpa da mulher, que deveria saber resistir... e não seduzir o homem....
O homem como vítima quase infantil da sedução maldosa e madura da mulher...
Nem na religião a mulher pôde algum dia libertar-se do estigma de leviana, sedutora e pecadora nata.
É ela que transporta desde sempre os males do mundo, arrastando o homem, inocente e ingénuo, para os "pecados" a que ele não consegue resistir.
De onde vem esta desculpabilização constante da sexualidade masculina e a contrária culpabilização da feminina?
É curioso, como figura maioritariamente considerada (ao longo dos tempos) como inferior, é também vista como a tentadora, pecadora, sedutora....
que é capaz de arrastar os "pobres" homens para uma tentação impossível de controlar por mais que eles o desejassem...
Ridicula, ou significativamente, o "sexo fraco" é visto como associado ao mal e o "sexo forte" como ingenuamente incapaz de resistir a uma tentação tão forte e maldosa....
No entanto, a história está muito bem contada em relação à época a que se reporta. Mas isso seria mais demorado. Além disso, há meios muito mais simples para o fazer...
Cada vez te admiro mais, Purificação!... Vê-se mesmo que tens tão purificada o nome quanto a mente. És conservador, fundamentalista e um ratão de sacristia. Se um dia as mulheres te caem em cima, devoram-te!...
Nelson, por todos, ou quase,
Para fins de aplicação de uma valente coça ao A. a P., sugiro eu que
se publicite as suas posições junto das mulheres que têm apelido "Ruah",
entre as quais se contam 3 beldades "hetero", também respeitadísimas no teatro, na música e na medicina em Portugal e no Brasil,
porque estas têm o "Espírito Santo" no nome
(em hebraico da antiguidade o "Espírito Santo" é também do género feminino).
Não querem ver que a "Santíssima Trindade", assim vista, também tem uma mulher que, ainda por cima, gosta de dormir com o seu marido...
São mesmo "lixados estes "gajos" adversos aos catecismos mal amanhados...
Não se faz uma coisa destas a um beatão..., pois não A. da P.?
Para clarificar:
"Ruah", em hebraico da antiguidade, significa "Espírito Santo" e é uma palavra do género feminino.
E esta, Ferraz, Fernando e Toninho, por todos os demais homens normais, que gostam das suas mulheres normais?
Habituei-me a que outros tenham ideias diferentes das minhas. Mas o dever de consciência impõe-me que não deixe de proclamar o que penso ser a verdadeira doutrina da Santa Igreja. A estima que tenho para com todos os que de algum modo estiveram na mesma "casa" que eu não me deixa descer ao desaforo, à futilidade e ao achincalhamento.
Nelson, não te deixes manipular pelos espíritos íniquos.
Isídro, rezo por ti.
António da Purificação
"Não permito que a mulher ensine" - São Paulo Timoteo II, 11
"Não ensine nem cante nas igrejas, o que seria torpeza" São Paulo 1º Corinteo XIV - 35
"A mulher é a arma do Diabo" - Santo António
"Sem intervenção da mulher o Diabo não levaria os homens de vencida" - Santo Ambrósio
"A mulher é o visco venenoso de que se serve o Diabo para se apoderar das almas" São Cipriano
"A mulher é o dardo agudo do demónio, que por ela venceu Adão, fazendo-lhe perder o paraiso" - São Bernardo
"A mulher tem o veneno de uma áspide e a malícia de um dragão" - São Gregório
"A mulher é uma ténia furiosa que tem sede no coração do homem." - São João Damasceno
"É problema saber se as mulheres ressuscitam no seu sexo, seria de recear quenos induzissem em tentação diante do próprio Deus" - Santo Agostinho
"Senhor quando as trombetas soarem no vale de Josefá, não consintas que as mulheres ressuscitem no seu sexo, porque farão apostatar os anjos, mesmo na presença de Deus" - São Gregório Magno
"Só o teu hálito mulher, basta para corromper todos os cedros que há no Libano" - São Boaventura
"De todas as bestas ferozes nenhuma é mais perigosa que a mulher" - São Crisóstemo
Claro que as frases não são minhas
mas são uma grande fonte para o
fundamentalismo contra a grande
missão que as mulheres estão a levar a cabo.
eduardo do carmo
"Habituei-me a que outros tenham ideias diferentes das minhas!
Também eu.
"O dever de consciência impõe-me que não deixe de proclamar o que penso ser a verdadeira doutrina"
Também a mim.
"A estima que tenho para com todos"
Também eu.
"Não me deixa descer ao desaforo, à futilidade e ao achincalhamento"
Nem a mim.
"Isidro, rezo por ti"
Obrigado. Reafirmo o meu agradecimento pela tua participação que, como disse noutro ponto, bastante ajuda a estabelecer o que foram os primórdios de Aldeia-Nova e o que era o país durante e no pós-guerra. Para mim não é novidade. Já o sabia através de muitos outros. Aliás, eu conheço de cor e salteado a tua maneira de pensar e não pensar. Conheci pessoas para quem isso foi uma verdadeira técnica de sobrevivência emocional e física. Desejo-te o melhor, claro.
Sendo assim, que nos separa?
-Cada um veja por si (e "Deus por todos", dirão alguns).
P.S.
Reli o que escrevi, tendo pensado, por um momento, que tenho de voltar ao assunto.
Sei por que existiu a escravatura em quem com isso beneficiou.
Sei por que foi tardio o reconhecimento do direito de voto às mulheres e a quem isso aproveitou.
Sei o que foram as famílias matriarcais, patriarcais e patrimoniais, as razões da evolução e os beneficiários.
Sei...Sei...Sei...sobre as razões de muitos, a ignorância de outros e os interesses de outros.
Mas também sei que tem de existir um limite sobre o que se ensina às crianças.
Não há só o direito a pensar (é ilimitado, embora no limite isso seja mera doença), há também o direito a exprimi-lo mas, quando se chega a este ponto, há outros direitos em presença a considerar.
Na minha opinião e no meu entender, não é isso que fazem os bispos e o papa, entre muitos, ainda que com honrosas excepções.
Nada disso me faz pele de galinha. Porém, há momentos em que salto da toca para proteger inocentes.
Ainda bem que somos muitos.
1-Caro Isidro, a tua ficção convém-nos perfeitamente ! Até nem é ficção, quando dizes “continuam felizes com os seus filhos e netos...”
2-Sabia que o António da Purificação era integrista, tradicionalista, e mesmo extremista, mas nunca pensei que fosse tanto e parece que está cada vez pior. Começo a duvidar que ele dirija suas súplicas ao mesmo Deus que nós... Continua no entanto as tuas rezas, nunca se sabe.
3-Ao Eduardo Carmo queria simplesmente dizer que suas citações, bem escolhidas, são quase todas de homens que só conheceram as mulheres de longe, ou pelo que sobre elas leram ou ouviram dizer...Santo Agostinho (pelo que dizem) conheceu muitas e tanto as apreciou que até teme de não lhes poder resistir mesmo à face de Deus. Que elogío para elas! As mulheres seriam mais adoráveis que Deus?!... Penso que quem fala das mulheres desta forma (refiro-me às citações) não pode ser equilibrado. Que deixem falar das mulheres aqueles que as conheceram intimamente, por dentro e por fora. Que viveram em sua intimidade compenetrando-se e penetrando-se (en France j’ai perdu les bonnes manières...) durante dezenas de anos. Desejaram, deram à luz e educaram vários filhos e continuam com os netos... passaram por todas as fases da relação de casal: pela paixão, pelo amor, pela ternura... Ou então que deixem as mulheres falar delas mesmas...
Damos-lhes a desculpa de serem de outras épocas!
E ao António da Purificação, que desculpa lhe vamos dar?
Parabéns ao nosso Blog que já ultrapassou as 50 000 visitas. Um abraço para todos, Fernando
Que vamos dizer?
-Que ele ainda não leu a fábula sobre o Cuidado, de Higino, um escravo culto (64 a.C.-16 d.C.), traduzida, à letra, no dia de anteontem, no DN Opinião, por Anselmo Borges, que julgo ser filósofo, padre e professor em Coimbra. Aqui vai:
"Uma vez, ao atravessar um rio, o 'Cuidado' viu terra argilosa.
Pensativo, tomou um pedaço de barro e começou a moldá-lo. Enquanto contemplava o que tinha feito, apareceu Júpiter.
O 'Cuidado' pediu-lhe que insuflasse espírito nele, o que Júpiter fez de bom grado. Mas, quando quis dar o seu nome à criatura que havia formado, Júpiter proibiu-lho, exigindo que lhe fosse dado o dele.
Enquanto o 'Cuidado' e Júpiter discutiam, surgiu também a Terra (Tellus) e queria também ela conferir o seu nome à criatura, pois fora ela a dar-lhe um pedaço do seu corpo.
Os contendentes tomaram Saturno por juiz.
Este tomou a seguinte decisão, que pareceu justa: 'Tu, Júpiter, deste-lhe o espírito; por isso, receberás de volta o seu espírito por ocasião da sua morte.
Tu, Terra, deste-lhe o corpo; por isso, receberás de volta o seu corpo.
Mas, como foi o 'Cuidado' a ter a ideia de moldar a criatura, ficará ela na sua posse enquanto viver.
Quantas árvores proibidas pensais que existem no paraiso ?
Pois eu digo que são duas arvores proibidas e não uma: uma , "a arvore da ciência do bem e do mal"(Gen cap-2 vers-15-17) da qual Adão e Eva comeram o fruto e outra a da " arvore da vida":"Aqui está o homem,que pelo conhecimento do bem e do mal ,se tornou como um de nós.Agora é preciso que ele não estenda a mão para não se apoderar também do fruto da àrvore da vida,comendo da qual,viva eternamente"..(Gen-cap 3 vers 21-24) e da qual Deus separou os homens para que estes não a podessem comer e ..Que achais ? convido-vos à leitura para que possai dar-me a vossa opinião?
Nem de propósito: anteontem, estive presente em mais um casamento de um familiar. No meu tempo não era assim, mas agora os noivos participam mais activamente na cerimónia, na sua preparação e alguns promotores do matrimónio até permitem que eles escolham as leituras sagradas, mas “sob a sua orientação”, não vá o diabo tecê-las e apareçam por lá alguns parágrafos do “Evangelho Segundo JC”.
Por vezes, num ou noutro casamento, lá vem aquela carta de Paulo aos Efésios, em que o Santo manda submeter a mulher ao marido e, em compensação, diz que este tem a amar muito e não sei quê mais… Sempre tive para mim que, quando este indivíduo caiu do cavalo – como dizem – terá batido com a cabeça. Anteontem, isso aconteceu outra vez. O celebrante, que era da terra do noivo, bem-falante, arriscou muito: tentou dar a volta ao texto, fazendo crer que o emérito santo não disse o que disse, mas eu vi bem que as mulheres presentes – a minha incluída – abanavam a cabeça, descorçoadas, sacudindo os atavios e perfumes, naquele ambiente barroco de província. Se estas mulheres tivessem acesso à selecção de citações do Eduardo Carmo, bem, então, apostatavam!
Mesmo sem conhecermos o seu contexto, estas citações levariam os santos ao celibato forçado. Querem ver que eles, para participarem das delícias do céu, espantavam a caça? Assim, é batota: a santidade tem que se merecer! Quando as mulheres participarem de pleno direito na Igreja e chegarem à Sagrada Congregação desse assunto, vão alugar as peanhas dos altares para outro tipo de santos. Se calhar, só se safam o Sto António de Lisboa, o S. Gonçalo de Amarante e poucos mais.
Então, Ferraz, que critério de exigência é esse?
Os santinhos não podiam contentar-se com um Antigo Testamento entendido à medida dos seus Senhores e à parte mais ambígua do Novo Testamento?
Eles têm alguma culpa, ou responsabilidade que ainda não estivessem escritos os "Relatório Hite" (de uma historiadora) e "Masters and Johnson" (de um médico e de uma psicóloga), produzidos na segunda metade do século XX, contribuindo decisivamente para reformular e reaprender tudo o que se sabia no quotidiano e na medicina sobre os casais, as mulheres e os homens frios, mornos e quentes?
Ainda assim, acabas por não ser assim tão devastador... Afinal de contas, sempre indicas que é capaz de haver dois santinhos melhores que os outros, na perspectiva das mulheres e, vá lá, pelo menos um é do Centro e outro é do Norte de Portugal.
Ora, dando-se como certo que as mulheres reformariam os demais, sempre fica confirmado que, quando a probabilidade é zero (são apenas 2 entre muitas centenas) o acontecimento não é impossível, mantendo-se o inverso, mas apenas porque é uma simples abstracção matemática (a probabilidade do acontecimento impossível é sempre, mas sempre, zero).
Aquela de«Socrates está sentado»
portanto,quando se põe de pé deixa
de estar sentado.
A lei positiva feita pelo homem para
possibilitar uma vida em sociedade.
A justiça, consiste na disposição
constante da vontade de dar a cada
um o que é seu ,ou seja;direito à
objecçao de consciencia.
Apesar de S.Tomas ter sido um bocado reacionario em relação ás
mulheres pelo menos deixou-lhes o
direito à objecção.
E que seja do meu conhecimento foi
o único santo que correu atràs de
uma mulher com UM TIÇÂO aceso na mão.
Eu evitaria o método escolástico e passaria logo a Domingos que, ao menos, sempre declarava que era necessário investigar qualquer verdade,independentemente dos argumentos de autoridade ou da proeminência de Tomás.
Por acaso, não sei como é que este Domingos se desenrascou sobre este assunto das mulheres...
(Nota: Domingos é São Domingos de Gusmão; Tomás é São Tomás de Aquino)
Ó ferraz.
Essa da «queda do cavalo» é um achado.
Nunca tinha pensado nisso mas agora
compreendí porque é que tem havido
tantos traumatizados ao longo da história.
«Arre gaita» uma pancada na cabeça
pode mesmo mudar as ideias Às pessoas.
Vens aqui muito sorrateiramente
dar razão ao António Damásio
contra o René Descartes,porque
afinal não é «cogito ergo sum»,mas
«sum ergo cogito».
um abraço.
eduardo carmo
A proposito de como s. Domingos se
«desenrascou»com as mulheres:
Converteu um grupo de mulheres do
«Catarismo»arranjou-lhes casa e fez delas o Ponto de apoio dos pregadores .
Foi pároco por algum tempo numa
aldeia perto da casa das monjas,
mais tarde fundou o convento das
monjas de s.Sisto em Roma,portanto
parece-me razoável dizer que se
desenrascou muito bem com as mulheres.
Penso que este Santo,não caíu do
cavalo e se caíu a queda não foi grande .
eduardo carmo
No Antigo Testamento, o espírito (de Deus, de Javé) é traduzido por "ruah" que também designa sopro, vento, respiração.
Nem sempre a ruah é santa.
No N. T. o Espírito é traduzido por pneuma,género neutro (pneuma agion epeleusétai epi sé... - o espírito santo virá sobre ti e o poder do Altíssimo te cobrirá com a sua sombra" (Luc. 1, 35). Este "pneuma" designa por vezes a parte superior do homem, distinguindo-se da parte inferior, o corpo, ou mesmo a "psyché", correspondente do "nous", a razão grega.
Como pode assim o Espírito (ruah,género feminino) ou (pneuma, género neutro)ser a "mulher" na trindade e o que fecunda a virgem? Mas cada um tem a sua própria exegese (ou interpretação), mesmo que seja de trazer por casa.
Um abraço. Toninho
Ruah!
Uma palavra com múltiplos significados para todos os estados
de espirito,a sua definição é
determinada pelo contexto.
Pode portanto também ter uma
interpretação de trazer por casa.
Na Cristandade greco-romana,
provalmente por causa dos perigos do
gnoticismo as imagens Biblicas de Deus no femenino foram rápidamente
suprimidas da Doutrina.
Deus como «Sabedoria»,Hokmah em
hebraico,ou «Sophia» em grego uma
forma femenina;foi traduzida pela
Cristandade em «Logos»no conceito
de «philo»,o que é masculino e
foi defenido como Filho de Deus.
eduardo do carmo
Como vem sendo habitual, o Toninho acrescenta sempre um ou dois pontos importantes, no meu entender com um pequeno excesso de cautelas. Neste caso foi para (a) não ser muito severo comigo, que referi a Ruah" como quem veste a camisa ou (b) para deixar subentendido que a mesma "Ruah" foi invocada pelo frei Bento Domingues (cf. jornal "Público" do último Domingo) através do uso muito subtil de uma falácia que quase ninguém pode qualificar como tal por desconhecer a matéria ou, sabendo-a, apenas desejar ser simpático com as mulheres?
Por mim, também estou disposto a inventar qualquer coisa na lógica, nem que seja com a lógica vaga ("fuzzy logic"), contanto que exista uma boa causa para defender, ou promover. É o caso, porque, quando as estruturas hierárquicas da Igreja Católica discriminam as mulheres estão, de facto, a discriminar os homens. É assim que eu tenho lido a História.
"...Como pode assim o Espírito (ruah, género feminino) ou (pneuma, género neutro) ser a "mulher" na trindade e o que fecunda a virgem?...
Salvo o devido respeito por quem não esteja em condições de ter a certeza que não estou a tentar ofender ninguém, nem nenhuma ideia,
O "Espírito, Santo" (ruah, género feminino) ou (pneuma, género neutro) pode ser a "Mulher" na "Santíssima Trindade" e, simultaneamente, o autor da fecundação da "Virgem Maria"?...
Pista:
Como hermafrodita, caro Toninho, exactamente como certas rãs do Quénia. Não eram machos nem fêmeas, mas reproduziam-se, exactamente do modo como o Vaticano tem conseguido, ao longo dos séculos e sob inúmeros contextos, manter a estrutura hierárquica da Igreja Católica, custe o que custar.
P.S.
Escrevi o comentário anterior antes de saber (Rev. Science de 19-04-002) que existe um herbicida pribido (atrazina) capaz de transformar rãs machos em hermafroditas, mesmo quando era distribuído em concentrações consideradas seguras antes da sua proibição.
Se soubesse desta situação, não teria misturado o Vaticano na história, porque esta coisa de ir à Biologia para importar modelos sociais é muito perigosa, mesmo que apenas se pretenda fazer humor.
Meus caros,
Tenho andado pelas "ruahs" da amargura ao ver tanta sabedoria nestas colunas.
Mesmo que não tenham razão ou uns tenham mais razão que outros eu rendo-me. Porque razão eu nunca ouvi falar disto... humilham a minha culturasinha e o meu latim.
Será que já faz parte dos mistérios de Fátima de que o Isidro fala de quando em vez?
Ó Isidro não fales também em fecundações do Espírito Santo que isso também me confunde e me diminui nos meus raciocínios.
Muito menos em mutações de rãs com a "atrazina"...
Será que qualifiquei mal alguns adultériosinhos nos divórcios que patrocinei e tudo se devia a questões do Espírito Santo ou alguma incauta que "snifou", sem querer, está visto, os malditos pós da "atrazina"
Por outro lado sinto-me feliz nas minhas limitações, porque a matéria que abordais é demasiado complexa.
Fica aqui uma palavra de apreço para o Fernando e Esposa que trouxeram um tema interessante e que agita a nossa cultura religiosa e não só.
Um abraço para todos
Antero Monteiro
Ó Antero,
O meu conhecimento da "ruah" tem a modesta idade de 4 dias, foi iniciado num artigo do frei Bento Domingues no Jornal "Público" de Domingo p.p. e complementado pelo Toninho, mais acima (eventuais erros de interpretação são da minha exclusiva responsabilidade).
Não tem nada a ver com o que tenho dito de Fátima e aqui passo à frente.
Fez-me confusão, em tempos, o "Em nome do Pai, do Filho e do Espírito Santo" mas logo resolvi o problema guardando de Fátima e Aldeia-Nova a estima e amizade com que lá fui privilegiado e desde logo tomei o meu próprio caminho noutro sítio e noutro contexto.
Porém, no que se refere ao "Espírito Santo", acabo por verificar que certo pormenor me tinha escapado. Daí o facto de me ter alongado nesta "ruah", tentando aproveitar a ajuda do Toninho.
Um meu antigo chefe e amigo dizia que, enquanto esteve na Boa-Hora a estagiar, para ser advogado, ouviu e viu tanta gente a mentir que deixou de ler romances - ele ali via os romances ao vivo (um dia terá visto um indivíduo a declarar que tinha estado em certo cruzamento de Lisboa às 11H15M e, no dia seguinte, noutra sala, a jurar que esteve no Porto, também num cruzamento, às 11H30M – esta foi-me dada como exemplo do facto de, de vez em quando, o juiz apanhar um mentiroso. Quando foi apanhado, deu como prova do seu engano a avaria do seu relógio…).
P.S.
a "ruah" mencionada pelo frei Bento Domingues que, já o escrevi mais de uma vez, se não é intelectualmente genial, tem rasgos geniais muito frequentes, é a figura feminina que ele encontrou/inventou na "Santíssima Trindade" ("Pai, Filho e Espírito Santo"). A reacção do Toninho deve ter a ver com questões antigas que só a ele dizem respeito e para que, de resto, tem toda a legitimidade. Em abstracto, também é válido para ti, para mim e para toda a gente, a seu modo.
Tens razão, amigo Eduardo, a partir sobretudo de Constantino, começou tudo a mudar de género. Até as vestimentas litúrgicas foram adoptadas dos costumes romanos romanos. E o bispo dee Roma passou a chamar-se Sumo Pontífice! O título do sumo sacerdote pagão de Roma. E a língua oficial da Igreja (nos primeiros tempos havia as comunidades domésticas) passou a ser o grego e o latim. E as festas também foram cistianizads : o Natal, Páscoa,...
Será que os cristãos dos séc. III e IV também mudaram o género das palavras Sofia e Logos?
Sophia,as (s.f) significava no grego clássico - habilidade manual/conhecimento, saber, ciência/prudência, sagacidade, astúcia.
Da mesma família - Sofística e o sofista, homem engenhoso, filósofo, sábio, mestre de filosofia ou eloquência,mas também charlatão.
Logos,ou, s.m. - Palavra, dito, revelação divina, resposta dum oráculo, conversação, razão, inteligência, senso comum, opinião, justificação, explicação, a razão divina.
N. T. O Verbo de Deus
(ISIDRO PEREIRA, Dicionário Greco-Português e Português-Grego, 8ª Ed.,1998, Liv. A.I, Braga
Um abraço, Toninho
O poder na terra tinha de ser organizado como o poder no Céu...
Eu logo à noite vou lêr melhor os comentários porque agora estou sem tempo..mas não vos safais desta (fui eu que coloquei a pergunta)..Quanta àrvores proibidas se encontram no paraiso ,uma ou duas (?) Eu para mim acho que são duas (até já estive a discutir isso com o Prof.Daniel Serrão e ele é da mesma opinião) mas vós que achais (?) Se quiseres procurai um exegeta e ou um teólogo mas respondei-me e se quiseres para acrescentar à conversa sobre a mulher também posso dizer que me curei a mim mesmo de uma donça incurável (quadro depressivo grave do qual padeci durante 8 anos)..25- 33 anos.. é caso para dizer que se não fosse uma mulher e era mais um antigo seminarista que tinha sido arrasado por ter andado no seminário , (argumento do qual eu discordo)mas que os anti-clericais e anti religiosos gostam de bramir..
José Carlos Amado
Para que não se olhe para a Igreja Católica fora do contexto que ela criou e que igualmente a limitou, como dirá qualquer dialéctico,
junto uma lista de datas e factos dos últimos 100 anos:
Datas e factos entre 1867 e 1988
Fonte: Teresa Tudela / Fundação do Instituto Politécnico do Porto
1867 - Primeiro Código Civil. Definidos os direitos dos cônjuges, dos filhos, dos bens e a respectiva administração.
1890 Autorização para criar escolas femininas do ensino secundário.
1906 Criação do 1.º liceu feminino - Liceu Maria Pia.
1910 - O divórcio é admitido pela primeira vez, sendo dados ao marido e à mulher o mesmo tratamento. Novas leis do casamento e da filiação baseiam o casamento na igualdade. A mulher deixa de dever obediência ao marido. O crime de adultério passa a ter o mesmo tratamento, cometido por mulheres ou homens.
1911 - Constituição da República - As mulheres adquirem o direito de trabalhar na função pública. A escolaridade obrigatória é dos 7 aos 11 anos, quer para para rapazes, quer para raparigas.
1913 Atribui-se o direito de voto aos cidadãos do sexo masculino que saibam ler e escrever.
1918 - Foi autorizado o exercício da advocacia às mulheres. Anteriormente esta profissão era-lhes proibida.
1920 - As raparigas são autorizadas a frequentar liceus masculinos.
1926 - As mulheres passam a poder leccionar em liceus masculinos.
1931 - É expresso o reconhecimento do direito de voto às mulheres diplomadas com cursos superiores ou secundários.
1933 - Nova Constituição que estabelece a igualdade dos cidadãos perante a lei, "salvas, quanto à mulher, as diferenças resultantes da sua natureza e do bem da família"
1940 - Celebração da Concordata entre Portugal e a Santa Sé, nos termos em face da qual os portugueses casados catolicamente não podiam recorrer ao divórcio.
1959 - A mulher portuguesa que se casa com um estrangeiro passa a poder conservar a sua nacionalidade, se o desejar.
1967 - Entrada em vigor do novo Código Civil. Segundo este, a família é chefiada pelo marido, a quem compete decidir em relação à vida conjugal comum e aos filhos.
1968 - É proclamada a igualdade de direitos políticos do homem e da mulher, seja qual for o seu estado civil. Em relação às eleições locais, permanecem, contudo, as desigualdades, sendo apenas eleitores das juntas de freguesia os chefes de família.
1969 - A mulher casada pode transpor a fronteira sem licença do marido.
1974 - Três diplomas abrem o acesso das mulheres, respectivamente, a todos os cargos da carreira administrativa local, à carreira diplomática e à magistratura. São Abolidas todas as restrições baseadas no sexo quanto à capacidade eleitoral dos cidadãos.
1975 - Alteração do artigo XXIV da Concordata, passando os casados catolicamente a poder divorciar-se.
1976 - Abolido o direito do marido abrir a correspondência da mulher. Entrada em vigor da nova Constituição, que estabelece a igualdade entre homens e mulheres em todos os domínios.
1978 - Entrada em vigor da revisão do Código Civil; segundo o Direito da Família, a mulher deixa de ter estatuto de dependência para ter um estatuto de igualdade com o homem. Desaparece a figura do "chefe de família". O governo doméstico deixa de pertencer, por direito próprio, à mulher. Deixa de haver poder marital: ambos dirigem a vida comum e cada um a sua. Os cônjuges decidem em comum qual a residência do casal. Marido e mulher podem acrescentar ao seu nome, no momento do casamento, até dois apelidos do outro. A mulher deixa de precisar de autorização do marido para ser comerciante. Cada um dos cônjuges pode exercer qualquer profissão ou actividade sem o consentimento do outro.
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